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Depuis 1991, on n'extrait plus assez d'uranium pour couvrir les besoins des 450 centrales nucléaires civiles actuelles. La différence est comblée par l'utilisation des stocks militaires. En 2003, la demande en combustible nucléaire a été satisfaite pour moitié par des ressources minières et pour moitié par des ressources militaires(1). Les stocks militaires devraient être épuisés d'ici 2015-2025.
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Source:
Uranium ressources and nuclear energy, Energy Watch Group, décembre 2006 |
Les gisements que l'on découvre aujourd'hui sont presque tous plus pauvres en uranium que ceux déjà exploités. De plus, un gisement n'est jamais exploité en totalité, par manque de rentabilité économique, même à un prix élevé de l'uranium, ou du fait d'un risque financier trop élevé compte tenu des difficultés rencontrées( 2). Cependant, étant donné qu'au prix actuel le combustible ne pèse que 5 à 10% des coûts d'une centrale, la principale limitation provient de la nature du gisement et des obstacles techniques à son exploitation, quel qu'en soit le coût. Le manque d'uranium limitera ainsi peu à peu l'utilisation d'une partie des centrales nucléaires entre 2015 et 2025. Puis la production d'uranium diminuera et, avec elle, la production d'électricité nucléaire(3). De quoi se faire du souci pour les nouvelles centrales à amortir en 40 ans au moins... |
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Note CRIIRAD N°09-25
Mine de charbon et centrale thermique de production d’électricité
SONICHAR à Tchirozérine (Niger)
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